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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 13:05

Flic US hommageLorient (56) : Le policier est en état de mort clinique L’un des deux policiers qui a été blessé à l’arme blanche, jeudi matin vers 11 h à Lorient, est en état de mort clinique. C’est le procureur de la république de Lorient, Alexis Bouroz qui vient de le confirmer. Des hurlements puis le silence Des hurlements, proférés jeudi matin vers 11 h, ont incité les voisins d’un homme de 35 ans domicilié dans un quartier nord de Lorient à appeler la police. Mais à l’arrivée de trois fonctionnaires dans ce petit immeuble, plus un bruit. Blessés à l’épaule et au visage Les policiers ont alors frappé à la porte de l’appartement. Un homme, nu, aurait surgi et porté un coup de couteau au visage du premier policier. Il aurait ensuite frappé le second fonctionnaire à l’épaule, avant d’être blessé à l’abdomen par l’arme de service du troisième policier. Le premier policier, grièvement blessé, avait été transporté au CHU de Brest dans un état grave. Ce vendredi matin, le procureur de la république a annoncé qu’il était en état de mort clinique. Il avait 49 ans et était père de famille. source : Ouest France (11 octobre 2013)

 

 

Une fois de plus l'un des nôtres est tombé. Dans une indifférence quasi générale alors que le moindre délinquant se prenant un coup de lacrymogène fait les gros titres. Qu'il s'agisse des policiers nationaux tués en service, des policiers municipaux laissés pour certains sans moyens de défense sur la voie publique, des suicides dans la pénitentiaire et dans les autres corps de sécurité publique le mépris qui entoure nos professions est insuportable. Le SIPM-FPIP/EUROCOP, une fois de plus, une fois de trop, ne peut qu'adresser ses condoléances aux proches de notre collègue.

 

La responsabilité de ces drames incombe aux politiques qui doivent fournir aux policiers les moyens matériels et de formation d'assurer leur sécurité. De même la question des hospitalisations d'individus manifestement dangereux se pose avec acuité. La mode des traitements en milieu "ouvert" arrive à ses limites : ce n'est pas à la police de gérer les fous sur la voie publique, ni aux surveillants pénitentiaires de les garder en détention.

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Published by SIPM - EUROCOP - dans Communiqués