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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:28

ElecYemen-06316AFP - 14/10/2010 à 07:59

Une retraitée jugée pour avoir violenté une Emiratie portant le niqab

"Je savais que j'allais craquer un jour. Cette histoire de burqa commençait à m'agacer." C'est ainsi que s'est justifiée devant la police une prof d'anglais à la retraite qui doit comparaître jeudi à Paris pour avoir agressé une femme voilée dans une boutique de la capitale.

photo : Fred Dufour, AFP

Les faits remontent à février 2010. Marlène, 63 ans, se promène alors dans un magasin de décoration. C'est alors qu'elle tombe nez à nez avec Shaika, 26 ans, de passage à Paris. Cette femme, originaire des Emirats arabes unis a le visage voilé d'un niqab qui ne laisse apparaître que ses yeux.

Ce n'est pas la première fois que Marlène croise l'une de ces femmes entièrement voilées puisque la sexagénaire a longtemps travaillé dans les pays arabes, que ce soit au Maroc ou en Arabie saoudite.

Mais, explique-t-elle aux policiers dans un procès-verbal consulté par l'AFP, "ça a été un choc pour moi car dans le XVe, ce n'est pas encore arrivé."

Après avoir constaté que la jeune femme ne parlait pas français, la retraitée lui parle en anglais. "Je lui ai dit de baisser le voile qu'elle avait sur le visage, tout en le saisissant et le tirant vers le bas", raconte-t-elle au commissariat.

"Pour moi, explique-t-elle, le port du voile intégral est une agression, je me suis sentie agressée en tant que femme."

L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais quelques minutes plus tard, Marlène croise une nouvelle fois l'Emiratie. Entre-temps, elle a remis son voile.

La retraitée ne se se contrôle plus: "Cette histoire de niqab, on en parle tellement que j'ai du mal à le supporter. (...) Je me suis dirigée vers elle et je lui ai arraché le niqab. Nous en sommes arrivées aux mains. J'étais énervée."

Marlène gifle alors la jeune femme, la griffe et va jusqu'à lui mordre la main. "Maintenant, je peux voir ton visage", aurait-elle déclaré selon la déposition de la victime. Il faudra l'intervention des vigiles pour séparer les deux femmes.

Alors que l'Emiratie indique au magasin qu'elle va porter plainte, un responsable retient la sexagénaire qui à son tour lui demande d'appeler la police: "Je voulais porter plainte aussi car on ne porte pas le niqab dans mon pays."

En attendant, jeudi, c'est elle qui comparaîtra devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour violences volontaires aggravées. Elle encourt jusqu'à trois ans de prison.

"C'est elle qui a eu une attitude provocatrice. Cette agression est une atteinte à la liberté de religion", s'indigne l'avocat de Shaika, Me Lotfi Ouled Ben Hafsia. "Elle dit qu'elle défend les femmes mais est-ce que les droits d'une femme, c'est de se faire agresser dans la rue?", renchérit sa consoeur Louiza Bouziani.

"Choquée psychologiquement", la victime ne veut plus revenir à Paris, selon ses avocats. Son agression lui a valu deux jours d'incapacité totale de travail

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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Faits divers
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:57

Publié à 15 h 30 - Le juge de la liberté et de la détention de Béziers vient de décider cet après-midi de remettre en liberté René Galinier. Ce retraité de Nissan-lez-Ensérune est écroué pour une double tentative d'homicide volontaire, après avoir grièvement blessé, le 5 août dernier, deux jeunes cambrioleuses qui s'étaient introduites à son domicile.

Le retraité, âgé de 74 ans, avait déposé en début de semaine, via son avocat Me Josy-Jean Bousquet, une nouvelle demande de libération, les précédentes ayant échoué. René Galinier, qui devrait quitter dans le courant de l'après-midi le centre pénitentiaire de Béziers, sera soumis à un contrôle judiciaire strict, qui lui interdit notamment de résider dans son village.

Plus d'informations

demain dans votre édition locale de Midi Libre.



François BARRERE
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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Faits divers
8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 16:09
Il agresse violemment un policier, la Justice le remet en liberté par souci « d’apaisement »

Ouest France, 29 septembre 2010 :

Un contrôle de police a mal tourné lundi après-midi, un policier étant frappé par un jeune homme. À l’audience, les amis du prévenu sont venus en force sous le regard de nombreux policiers.

Ambiance électrique, hier, dans la salle d’audience du tribunal correctionnel. Un jeune homme était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate pour violences sur un policier.

Une vingtaine de ses amis assistaient à l’audience et à peu près autant de policiers en tenue ou en civil.

Le jeune homme, 19 ans, sait qu’il risque gros, car il est en situation de récidive légale. Ses amis ne l’ignorent pas non plus.

La veille, une bagarre a éclaté entre lui et deux policiers de la Brigade anti-criminalité. La scène se déroule place Turgot, à La Roche-sur-Yon, lors d’un classique contrôle routier. Il est 14 h 30 et il est au volant d’une voiture. Il est pressé, il a un rendez-vous pour du travail. Problème : le jeune homme n’a plus un seul point sur son permis de conduire. (…)

Mais si le jeune homme est devant les juges, c’est aussi et surtout pour la bagarre. Au cours de son interpellation, il a copieusement arrosé les deux policiers de noms d’oiseaux avant de s’énerver et d’asséner un violent coup de tête à l’un des policiers. « Un geste involontaire », plaide le jeune homme. Pour lui, « c’est en se débattant », alors que les deux policiers lui avaient déjà passé les menottes, que sa tête aurait heurté le nez du policier.

À quelques pas derrière lui, la victime fait « non » de la tête. Il a des pansements sur le visage. Diagnostic du médecin : un déplacement de la cloison nasale, peut-être une fracture, et une interruption de travail de quatre jours. (…)

Le parquet réclamait 18 mois d’emprisonnement dont six mois de sursis mise à l’épreuve.

Le tribunal l’a condamné à un an dont huit mois assortis d’un sursis. Un jugement « d’apaisement », le tribunal n’ayant pas ordonné son placement en détention à l’issue de l’audience.

Les amis du prévenu sont repartis dans le calme.

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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Faits divers
16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 15:42
Le drapeau d'une mairie brûlé
Lefigaro.fr avec AFP

14/06/2010
Le drapeau français accroché sur la façade de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) a été brûlé dans la nuit et remplacé par un drapeau algérien, a-t-on appris de source policière. Dimanche soir, l'équipe nationale d'Algérie a été battue par la Slovénie, lors de la Coupe du monde de football.

Les faits ont été découverts ce matin à l'ouverture de la mairie, a précisé cette source.
Contactée, la mairie a annoncé avoir immédiatement déposé plainte.

La Chancellerie travaille actuellement à la rédaction d'un décret qui pourrait être publié avant l'été pour punir les outrages au drapeau tricolore. Michèle Alliot-Marie a souhaité que la justice puisse punir les outrages au drapeau tricolore à la suite de la polémique soulevée par la publication d'une photo montrant un homme semblant utiliser l'emblème français comme papier toilette.

Aujourd'hui, outrager publiquement les symboles de la République que sont l'hymne national ou le drapeau tricolore constitue bien un délit, mais uniquement lorsque le méfait est produit « au cours d'une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques». Le coupable encourt jusqu'à 7.500 euros d'amende et plusieurs mois d'emprisonnement dans certaines circonstances.

À l'avenir, porter atteinte au drapeau français, même en dehors d'une manifestation, pourrait faire l'objet d'une contravention de 5e classe, au même titre par exemple, qu'une partie des violences volontaires (qui ne provoquent pas d'interruption de travail). L'auteur de l'atteinte pourrait risquer une amende allant jusqu'à 3.000 euros en cas de récidive, si le décret ne prévoit pas de spécificité. Les contraventions de 5e classe peuvent également être l'occasion, pour le tribunal de police qui statue, de prononcer des peines complémentaires, comme un stage de ci­toyenneté obligatoire.

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