Publié le 29 mai 2011 par chouan
DU LOURD, DU TRES LOURD ?
Nous apprenons la démission de Georges Tron du gouvernement. Le Secrétaire d’Etat avait expliqué qu’il ne donnerait pas lui-même sa démission. Celle-ci a donc été exigée par l’Elysée qui a probablement mesuré l’extrême gravité de l’affaire dans laquelle il est empêtrée.
Nous savons que ces dernières années n’ont pas été marquées par une tendance à la démission des ministres au moindre faux pas. Bien au contraire, les exemples sont nombreux où plusieurs d’entre-eux auraient pu ou auraient dû démissionner sans qu’il n’en soit jamais ainsi. La démission de Georges Tron peut donc être évaluée à l’aune de cette évolution de l’histoire politique récente où, pour “virer” un ministre, il fallait du lourd, voire du très lourd… Pour l’Elysée, l’affaire Georges Tron semble répondre à cette condition.
TERREUR SUR LA VILLE ?
Si l’on accepte l’idée que la sauvegarde des intérêts du gouvernement aient pu exiger la démission de Georges Tron, on comprendra difficilement que ceux de la ville de Draveil puissent ne pas être considérés à leur juste importance. Au delà de l’image déplorable pour notre commune engendrée par les affaires à répétition de Georges Tron (affaire de son logement “social” parisien de 118 m2, affaire récente de l’emploi de sa belle soeur et aujourd’hui l’ affaire de moeurs dans laquelle il est impliqué), il est une question très sérieuse qui se pose désormais à la justice : celle du maintien de Georges Tron à la tête de son administration ?
Comment peut-on accepter l’idée qu’un maire, accusé de faits délictueux voire criminels par deux de ses employées, survenus dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, puisse continuer d’exercer son autorité auprès de dizaines de fonctionnaires alors que ceux-ci vont être amenés à témoigner dans le cadre de l’enquête qui ne va pas manquer d’être diligentée dans les prochains jours ?
Il est inutile d’être grand expert en droit pénal pour comprendre que le maintien de Georges Tron à la tête de la ville ne permettra pas à la vérité, toute la vérité et rien que la vérité de sortir de cette enquête. Le simple bon sens nous commande d’exiger la séparation de Georges Tron de ses employés. M. Tron n’est plus en capacité d’exercer sereinement et équitablement son autorité.
Il convient de ne pas laisser la terreur sur la ville s’installer.
L’APPEL DE DRAVEIL-VILLAGES
Sur le plan administratif et judiciaire :
Nous demandons au Préfet de l’Essonne de prendre toutes les mesures qui s’imposent afin que la pression statutaire qu’exerce Georges Tron sur ses employés, les élus du conseil municipal et même l’ensemble des administrés puisse retomber durant l’enquête et permettre ainsi à la vérité d’éclater.
Nous demandons au Préfet de bien vouloir nommer provisoirement un administrateur et de placer ainsi la ville sous sa tutelle le temps nécessaire. (La lettre envoyée à Monsieur le Préfet de l’Essonnne)
Sur un plan politique :
Draveil-Villages entend réparer les préjudices subies par notre commune et compte lui redonner toute sa fierté et son honneur en exigeant du Maire qu’il démissionne au plus vite de son mandat. Nous souhaitons que soit dissout son conseil municipal et qu’une nouvelle élection puisse être organisée dans les plus brefs délais afin de permettre aux citoyens de se choisir un nouveau représentant au dessus de tout soupçon. Sans remettre en cause la présomption d’innocence due à chaque accusé, nous estimons que le sombre chapitre “Georges Tron” de l’histoire de Draveil n’a que trop duré et qu’il doit être aujourd’hui raisonnablement clôturé.
Richard Privat en décolleur d’affiches associatives
Publié le 1 juin 2011 par chouan
Richard Privat se croit maire adjoint…il n’est que décolleur d’affiches associatives
Le ridicule ne tue pas. Heureusement pour Richard Privat, l’homme à tout faire de Georges Tron que tous les Draveillois voient, le couteau à la main, à toutes heures du jour et de la nuit, en train de décoller les affiches associatives.
On le voit ici, sur la photo en pleine action : il vient couteau à la main de censurer sur l’affiche associative le nom de Tron avant d’attaquer la troisième affiche.
L’essentiel de l’activité de ce personnage, indemnisé par le contribuable draveillois, est de tenter d’empêcher la mobilisation de habitants contre le PLU de Georges Tron. On savait qu’il, était parfaitement incompétent à la sécurité, on sait aujourd’hui qu’il est nuisible à la liberté d’expression.
Une attitude d’autant plus puérile que les jours du système Tron sont désormais comptés et que même ses derniers défenseurs commencent sérieusement à avoir le bourdon.
http://www.draveil-villages.fr/?p=2323