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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 21:53

http://www.draveilps.com/article-demandons-la-demission-de-georges-tron-apres-sa-mise-en-examen-pour-agressions-sexuelles-et-viols-77772466.html

Une information judiciaire pour "agressions sexuelles et viols en réunion par personne ayant autorité" a été ouverte mercredi 22 juin contre l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron. Ces faits sont passibles de la cour d'assises.

 

Après deux nuits en garde à vue, l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron a été déféré devant le parquet d'Evry le 22/06/2011. Le parquet a requis contre Georges Tron et une de ses adjointes une mise en examen avec placement sous contrôle judiciaire. La procureure d'Evry a réclamé que le contrôle judiciaire soit assorti de mesures très strictes parmi lesquelles l'interdiction d'entrer en contact avec des témoins auditionnés, «des témoins qui peuvent être des employés de la municipalité». Pour en arriver là, les enquêteurs ont procédé à de nombreuses auditions et ont perquisitionné le bureau de Georges Tron ainsi que son domicile.

 

Les décisions prises en toute indépendance par les deux magistrats instructeurs co-saisis confirment les réquisitions du parquet d'Evry. La justice a donc mis notre maire en examen pour "agressions sexuelles et viols en réunion par personne ayant autorité".

La section PS de Draveil mesure bien sûr la dimension dramatique de ces événements pour toutes les personnes impliquées et pour leurs entourages. Et qu’à ce stade de la procédure pénale, la mise en examen ne préjuge en rien de la culpabilité.

«La quiétude, c'est ce dont la justice a besoin, la présomption d'innocence et l'écoute de la parole des victimes présumées, ce sont trois principes qui sont essentiels pour moi, quelles que soient les personnes concernées», a déclaré la première secrétaire du parti socialiste, Martine Aubry.

 

Pour respecter ces trois principes, la mise en examen de Georges Tron nous amène à demander sa démission de toutes ses responsabilités de Maire (mandat exécutif) et de Conseiller Municipal. Il faut désormais que l’affaire Georges Tron devienne, comme il le dit lui-même, «son affaire personnelle».

Comme le disait si bien le communiqué de la municipalité de Draveil du 04 mai 2010, signé par le collectif des adjoints au Maire, « c’est aussi de l’image de Draveil dont il s’agit ».

 

Nous appelons la liste municipale « Un engagement durable, PS+Verts+PRG + apparentés » à nous rejoindre.

Nous souhaitons également que le rassemblement à gauche puisse se faire (Front de Gauche, PC + apparentés).

Nous appelons enfin les élus, les responsables ou anciens responsables, politiques ou associatifs, et les Draveillois qui attendent que Draveil quitte rapidement la page des faits divers graveleux à se mobiliser.ps

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 21:18

Pied-Pride.png

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 20:39

http://www.europe1.fr/Politique/Valls-un-systeme-mafieux-aux-Tarterets-575297/

 

Valls : " un système mafieux" aux Tarterêts

Le socialiste s'en prend au maire UMP Jean-Pierre Bechter, après les violences aux Tarterêts.

C'est une grave accusation que porte Manuel Valls, au micro d'Europe 1, après les affrontements survenus dimanche à Corbeil-Essonnes, dans le quartier sensible des Tarterêts. Alors qu'une petite fille, victime collatérale de ces violences, est plongée dans le coma, le député PS de l'Essonne met en cause le maire UMP de la ville, Jean-Pierre Bechter. Les mots de Manuel Valls à l'encontre de ce proche de Serge Dassault, figure de la droite locale, sont très durs.

Il accuse la municipalité d'entretenir "un système mafieux" :

"J’ai déjà dit combien une forme de complicité avec des individus connus des services de police de la part de la municipalité de Corbeil avait donné à certains un sentiment d’impunité", assène le député PS. Et d'ajouter : "quand vous employez des gens qui ensuite s’en prennent aux forces de l’ordre c’est bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas".

"Depuis trop longtemps, cela s'est fait avec les yeux fermés de la municipalité. Ce n'est pas nouveau", renchérit-il, mardi matin sur Europe 1, en visant de nouveau des personnes "qu'on emploie à la mairie et qui ensuite s'en prennent à la police".

Un climat "pourri" à Corbeil-Essonnes

Pour en finir avec ce qu'il appelle un "climat pourri", Manuel Valls demande "que la police et la justice aient les moyens d’agir rapidement, pour que "l’Etat républicain puisse exercer ses responsabilités" aux Tarterêts.

Sur le fond de l'affaire, "l'IGPN (inspection générale de la police nationale, ndlr) et la sûreté départementale de l'Essonne ont été chargées d'apporter toute la lumière tant sur les circonstances de cette embuscade que sur l'origine des blessures de la fillette", a expliqué au micro d'Europe 1 Pascal Garibian, porte-parole de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Aucun élément ne permettrait de mettre en cause la police dans les blessures d'une fillette. De leur côté, les parents de l'enfant accusent les forces de l'ordre, se disant convaincus qu'elle a été blessée par une balle de lanceurs de balles de défense et non par une pierre.

  

 

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 13:15

La défense de Georges Tron risque bien d'être fragilisée. Un témoignage d'un de ses anciens proches collaborateurs à la mairie de Draveil vient confirmer les accusation d'agression sexuelles portées par l'une des plaignantes.

Deux plaintes ont été déposées contre l'ancien le secrétaire d'Etat à la Fonction publique pour harcèlement sexuel. Les deux femmes accusent Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), de les avoir agressées à plusieurs reprises entre 2007 et 2010.

Suite à ces accusations, le procureur de la République d'Évry a ouvert une enquête préliminaire pour agression et viol.

Alors que Georges Tron nie les accusations en bloc, le témoignage d'un ancien proche collaborateur pourrait le pousser dans ses retranchements. Jean-François Roux a été entendu comme témoin par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines).

Cet ex-rédacteur à la mairie de Paris, actuellement conseiller municipal à Courcouronnes (Essonne) raconte au Parisien qu'une des deux plaignantes était venue le voir au moment des faits pour tout lui raconter.

"Elle m'a tout raconté à propos du harcèlement sexuel qu'elle subissait. Eloïse était ravagée par cette histoire avec Georges Tron. Je l'ai vue vrillée, anéantie", explique-t-il.

"Georges Tron convoquait (la plaignante) le soir, à n'importe quelle heure, et il s'enfermait avec elle dans son bureau", ajoute-t-il en affirmant qu'elle "était sous l'emprise de Georges Tron". Pour M. Roux, "la seule manière de mettre fin à ça, c'était de porter plainte".

De son côté, Jean-François Roux, confie qu'il a quitté la mairie de Draveil en 2009 "à cause de ça". "Georges Tron savait que je savais. Il m'a demandé de quitter la mairie, disant ne plus avoir confiance en moi", témoigne-t-il.

Éclaboussé par cette affaire Georges Tron a dû démissionner de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai.


Tron
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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 18:17
A l’UMP, on fait bloc derrière le patron
 
 
|FLORENCE MÉRÉO | 31.05.2011, 07h00

Pour eux, le patron reste le patron, et ils n’entendent pas le « lâcher ». A la fédération UMP de l’Essonne, dont Georges Tron est le président, on exclut toute démission liée aux plaintes pour harcèlement sexuel qui visent le maire de Draveil. « Georges a été élu, il n’y a aucune raison de le jeter aux loups ou de vouloir l’abattre.

Il est hors de question de demander sa démission », affirme Françoise Briand, députée de Savigny-sur-Orge et récemment nommée responsable de l’action sociale locale par la fédération. « Bien sûr qu’il doit rester à la tête de l’UMP dans le département. Le principe de présomption d’innocence guide le droit et Georges Tron doit en bénéficier. Il est de plus un bon patron, un homme de confiance qui sait rassembler », renchérit le député d’Etampes, Franck Marlin. Dans le parti, même ses détracteurs jouent la carte de l’apaisement : « Il n’y a aucune raison de sanctionner l’homme politique tant que la justice n’a pas tranché sur l’homme », note un élu UMP en désaccord politique avec son président.

 

« On ne va pas mentir : mener des équipes au combat (NDLR : pour les élections législatives et présidentielle de 2012) dans un tel contexte, c’est bien sûr plus difficile », murmure pourtant un responsable politique. « Si l’affaire va plus loin, il faudra prendre les dispositions nécessaires », note un autre. Signe du malaise qui règne à droite : de nombreux responsables UMP essonniens n’ont pas donné suite à nos sollicitations hier.

 

Le Parisien

 

Monsieur le Député-Maire d'Etampes il fallait oser le dire à propos de Georges TRON :"Il est de plus un bon patron, un homme de confiance qui sait rassembler »,

 

On vous a connu mieux inspiré !

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 16:39

http://www.marianne2.fr/Draveil-les-policiers-accusent-Tron-d-avoir-pourchasse-la-commissaire_a206886.html

 

Tron-copie-1

 

 

arcelée par Georges Tron et lâchée par sa hiérarchie. L.C, l’ancienne commissaire de police de Draveil, a supporté pendant des mois les pressions du secrétaire d'état à la fonction public, par ailleurs maire de la ville sans que ses supérieurs, tous avertis, ne lui témoignent le moindre soutien.

Pire. Profitant d’un mouvement de mutation pour quitter Draveil en janvier dernier, elle ne s’est vue proposer qu’un seul poste, au Centre national d’Etudes et de Formation de la police nationale (cnef), à Gyf sur Yvette (91). Un point de chute où cette jeune policière « excellemment notée », selon Frédéric Péchenard, directeur général de la Police nationale, sortie 7ème de sa promotion, est affectée à des tâches administratives très éloignées de la sécurité publique.

« L’administration a fait en sorte qu’elle ne soit plus en contact ni avec le terrain, ni avec les élus
 »,  explique un élu du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale. Même chose pour les deux anciens plus proches collaborateurs de la jeune femme. L’un a du accepter un poste à l’Unité départementale de garde et de transfèrement de l’Essonne, l’autre est muté à l’Office centrale de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP)… Pas franchement une promotion, notent leurs anciens collègues, qui considèrent que « le commissariat de Draveil à été décapité ».
 
Voilà ce qu’il en coûte à ceux qui tiennent tête au secrétaire d’Etat à la Fonction publique. Ce dernier, maire de Draveil depuis 1995, avait reconnu dans le Parisien Essonne qu’il y avait eu « beaucoup d’incidents » avec la jeune commissaire, avec laquelle « les choses ne se passaient pas comme elles auraient du se passer ». Peut-être parce que le ministre semble avoir pris la fâcheuse habitude de diriger la police nationale dans sa ville…

A tel point que le ministre-maire s’est, au fil des ans, entouré d’une véritable milice personnelle chargée de garder un œil sur la ville.  Que ce soit par le biais de son chef de cabinet, Philippe Moronval (ancien patron du commissariat de Draveil entre 2006 et 2008 et prédécesseur de L.C) ou par l’entremise de Richard Privat, adjoint à la sécurité ( et ancien policier), Tron mettait son nez partout. « On recevait plusieurs coups de téléphone par jour, raconte un policier, jusqu’à 5, 6, plus... Le maire voulait des informations sur des affaires ». « Tron attendait de la commissaire qu’elle le tienne au courant de tout, de la moindre plainte. Il avait pris l’habitude d’utiliser ces informations à des fins politiques », témoigne un responsable. « Du temps de Moronval, son prédécesseur, la consigne, c’était « dès que la mairie demande quelque chose, vous le donnez », se souvient-il. Tron ne comprenait pas qu’elle refuse». De fait, L.C ne transmettait à la mairie que les informations classiques, relatives à la sécurité public, réservant, comme c’est l’usage, l’exhaustivité de ses rapports à sa hiérarchie et au parquet.

Une rigueur saluée par tous, mais qui agaçait Tron au plus haut point. Car le maire, à en croire les policiers, s’intéressait tout particulièrement aux faits et gestes de ses opposants politiques, à commencer par le couple Marie-Caroline Le Pen-Philippe Olivier (conseiller politique au FN), qui vit sur la commune et avec lequel il accumule les contentieux. Mais il souhaitait aussi qu’on lui communique les noms des victimes de cambriolages ou de vol à l’arrachée, « histoire d’aller réconforter les petites mamies qui s’étaient fait tirer leur porte monnaie », rigole un policier. Des voix facilement acquises… « Il voulait maintenir son emprise sur la communauté d’agglomération de Sénart Val de Seine, qu’il préside, et nous demandait aussi des infos sur les mairies voisines, raconte un lieutenant. Lors des réunions, il menaçait le maire de Vigneux en lui disant « j’ai des dossiers ! » ».

Excédé par le manque de « communication » de la commissaire, Georges Tron avait finit par faire du départ de la policière une affaire personnelle, au point de se plaindre d’elle à sa hiérarchie : le chef de district d’Evry, Joseph Merrien, le Directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Claude Borel Garin, ont reçu la jeune flic à plusieurs reprises. En dépit de ses explications, écrites, précises et circonstanciées, aucun n’a bougé. Quant au préfet de l’époque, Jacques Reiller, « il nous faisait appeler en disant : « la mairie demande ça, il faut le faire » », s’offusque l’un des adjoints de LC.
 
Quand L.C est revenue de congé maternité, en septembre 2010, Georges Tron disait partout qu’elle « ne reprendrait pas son poste à Draveil ». De fait, la jeune femme a demandé sa mutation, en dépit du « témoignage de satisfaction » signé par l’ensemble de ses effectifs fin décembre 2010. « Un geste symbolique, pour lui manifester notre soutien », explique un fonctionnaire. Mais qui a, une fois encore, rendu Tron furieux : « le maire a appelé notre direction pour demander à ce que l’on soit poursuivi disciplinairement », se souvient un gardien de la paix. Au mois de janvier, alors qu’elle avait annoncé son départ, le directeur central de la sécurité publique de l’Essonne, Jacques Fournier, lui a accordé une prime exceptionnelle pour ses bons résultats en matière de lutte contre les vols et effractions (meilleurs résultats du départements en 2010). Une prime que L.C a utilisé pour acheter le matériel qui manquait au commissariat, et pour lequel l’administration lui refusait le budget…
Il est vrai que la police, en Essonne, passe après la politique.



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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 18:08

Tron-copie-1.jpg

 

 

 

LA POLICE MUNICIPALE CHANGE DE NOM

..... Après trois mois d'une guerre de textes entre la ville et un syndicat, la Police Municipale de Draveil a du changer de nom et de statuts. Ses agents travaillent désormais pour Draveil Sécurité. Prenant appui sur la nouvelle législation, le S.I.P.M. ( Syndicat Indépendant de la Police Municipale ) avait accusé la mairie de bafouer les lois. Le syndicat dénonçait les recrutements d' agents formés hors de tout cadre légal ( " Le Parisien " du 14 Août ).De recours au Préfet en plainte contre le Maire R.P.R. Georges TRON, le syndicat a obtenu gain de cause. Le Maire vient de modifier les statuts et de débaptiser sa police. Tout en lui concédant des " missions sensiblement identiques ". Les responsables du S.I.P.M. se disent satisfaits à un détail près: le sigle "Police Municipale" reste apposé à la porte des locaux.

..... Ce changement d' appellation est une victoire, se réjouit toutefois le délégué régional du S.I.P.M., . Cela prouve que notre action était juste, que la Police de Draveil n'en était pas une.

« Gadget coûteux »

..... Vainqueur sur la forme, le syndicat met un autre bémol à sa satisfaction, et conteste la mission du nouveau service. " On ne peut rien faire au plan légal, mais à quoi sert-il vraiment ? " Les Policiers Municipaux sont Agents de Police Judiciaire Adjoints et leur mission ne saurait être confondue avec celle de Draveil Sécurité. En fait, ce n' est qu' un gadget coûteux dont nous allons surveiller les missions réelles."

..... Ces critiques sont le cadet des soucis des six agents - bientôt neuf - et de leur patron, André Coattrenec " ce n' est pas du tout sous la pression que nous avons changé les statuts de notre service, balaie le nouveau "conseiller technique chargé de la médiation. J'ai moi-même organisé sa mise en conformité, mais les textes étaient très flous et il a fallu du temps ! " Après avoir troqué les badges pour des "pin's" au logo de la ville, le patron de Draveil Sécurité compte tout de même changer jusqu'aux tenues de ses agents, couleur de chemise comprise... elle sera blanche, au lieu de bleue. Ce sont des agents de sécurité de voie publique, il faut pouvoir les distinguer des Policiers Municipaux et Nationaux concède André Coattrenec.

..... Mais pas question de toucher à l'enseigne, "rien ne l'interdit, dans la mesure où le maire est officier de police judiciaire, donc que ces bureaux sont aussi les siens". En fait, André Coattrenec n'a qu'un regret : le nouveau nom de son service. "C'est vrai que cela sonne un peu comme une police privée, reconnaît-il, mais ce n'est pas moi qui ai choisi."

Le 06/10/1999
Élodie SOULIÉ

 

 

DRAVEIL

Le SIPM accuse le maire de bafouer la législation sur le recrutement

Un syndicat dénonce la police municipale

..... Et si la police municipale de Draveil n'était pas une « vraie » police, dûment habilitée à porter l'uniforme ? C'est l'avis des représentants du Syndicat indépendant de la police municipale (SIPM), engagés dans un bras de fer avec le député-maire RPR, Georges TRON. Ils lui reprochent de recruter des agents sans formation ni statut requis. Le fonctionnement de la police municipale Draveilloise n'est pas nouveau mais la législation, elle, a changé au printemps. Selon le SIPM, elle rend tout simplement la brigade... hors la loi ! Le syndicat compte déposer plainte contre la municipalité pour « port illégal d'uniforme » et « usage de fausse qualité ». « La nouvelle loi sur la police municipale a été adoptée le 15 avril 1999, rappelle son secrétaire général, Jean-Pierre POUYADE, et tous les maires du département ont reçu, début juin, une note relative à son application ».

« Les agents n'ont pas passé le concours »

..... Tous n'appliquent pas le texte à la lettre, à commencer, selon le syndicat, par celui de Draveil. Et de citer les « abus » : statuts impropres des agents, recrutement hors du cadre légal, encadrement assuré par des agents retraités issus d'autres corps, absence de formation, d'évolution de carrière etc. Tout cela au détriment des fonctionnaires et des habitants. « Leur police n'en est pas une, dénonce le représentant du SIPM. Ses agents n'ont pas fait l'école ni passé le concours, certains viennent des services techniques municipaux. Ils portent la tenue sans en avoir le droit ! » Que demande le syndicat ? De supprimer l'enseigne « Police municipale » apposée sur le poste ; de débarrasser voitures et uniformes de toute référence à la profession ; de priver les agents de leurs bâtons de défense et... de couper les « deux tons » des véhicules municipaux. « La sirène, autant que les bâtons, armes de 6e catégorie, sont réservés au service de police », dénonce le syndicat.

..... En mairie, ces accusations sont jugées outrancières et surtout très politiques. « Nous ferons une réponse écrite à ce syndicat, qui ne cherche qu'à faire parler de lui », commente seulement le secrétaire général de la mairie, Jean-Jacques Moulin. Draveil n'est pas la seule commune accusée de « traîner les pieds ». A un degré moindre, l'appellation de « garde urbaine » en vigueur aux Ulis laisse les membres du S.I.P.M. dubitatifs. Les cas de plusieurs autres villes d'Île-de-France sont soumis aux procureurs et aux préfets concernés, invités à « mettre fin à ces situations intolérables ». Car ce sont eux qui donnent leur agrément aux polices municipales.

Élodie Soulié

 

 

DRAVEIL

Le préfet à nouveau saisi

Vraie ou fausse police municipale ?

..... "LES fonctionnaires du Syndicat indépendant de la police municipale (SIPM) sont mal informés." C'est du moins l'avis de la mairie de Draveil, cible d'une attaque en règle dudit syndicat. Le SIPM accuse la municipalité de bafouer la nouvelle législation sur le recrutement et le fonctionnement des polices municipales ("le Parisien" du 6 juillet). Ses représentants ont d'ailleurs écrit au préfet, lui demandant de "faire appliquer la loi" et de contraindre le maire à se mettre en conformité avec elle. Ils envisagent aussi de saisir la justice pour "défendre leur profession". Du port de l'uniforme à l'usage de la sirène deux tons, rien, selon le syndicat, n'autorise ce service à revendiquer son statut de police municipale. A ces accusations qu'elle juge "outrancières", la mairie avait promis de répondre. C'est chose faite : "Nous ne vous avons pas attendus pour nous intéresser à l'évolution de ce service, répond le secrétaire général, Jean-Jacques Moulin. Ces propos excessifs ne peuvent que ternir l'image d'un syndicat qui prétend vouloir défendre la police municipale, tout en étant affilié à un syndicat de police nationale ! "

Prévention et surveillance

..... En somme, "l'usurpateur" ne serait pas celui que l'on croit. Quant au problème de fond, le secrétaire général de la mairie rappelle que "la ville a fait le choix de la sécurité par une action de prévention et de surveillance de la voie publique", assuré par des agents municipaux dont il confirme qu' " ils pourront continuer à exercer les missions que le maire leur a confiées, en toute légalité". Alors, légale ou pas légale, la police municipale Draveilloise ? Chacun campe sur ses positions. Et le préfet est à nouveau appelé à la rescousse. Moins vindicatif toutefois que le mois dernier, le SIPM lui demande au moins "le changement d'appellation de la police municipale"; la "vraie", dont les fonctionnaires ne sont pas des "agents communaux", simplement assermentés pour constater certaines infractions de circulation.

Élodie SOULIÉ

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 16:50

imagesCAGF9UB5En 2011 des hommes politiques de droite comme de gauche s'émeuvent de la situation de la police municipale de Marseille (voir les déclaration pleines de justesse de Manuel Valls) . Le SIPM-FPIP/EUROCOP se préoccupe de cette situation depuis ...1999 !

 

SIPM-FPIP/EUROCOP le syndicat qui a 10 ans d'avance !

 

Monsieur Jean-Claude GAUDIN
Mairie de Marseille
Cabinet du Maire
Quai du Port
13002 MARSEILLE

 

..... Monsieur le Maire,

..... Vous avez déclaré lors du conseil municipal du 29 mars 1999 " Tant que je serai là, les policiers municipaux ne seront pas armés. Je ne veux pas de dérapage comme on a pu en voir à New-York, que l'on cite en exemple en matière de sécurité, avec un homme d'origine guinéenne abattu de 41 projectiles... Et vous voudriez que l'on fasse pareil ici ! "

..... Monsieur le Maire, le dérapage c'est vous qui le commettez.

..... Oui, la politique du Maire de New-York est un exemple en matière de sécurité !
..... La tolérance zéro çà marche.
..... Sous prétexte d'une bavure outre Atlantique vous semblez préférer exposer la vie de vos policiers municipaux ; on ne sait jamais, ils pourraient se défendre... Et comme ils ne sont que des policiers municipaux, ils sont bien sûr incapables de le faire à bon escient.

..... Par contre, l'insécurité à Marseille pourrait être citée en exemple.

..... Je vous rappelle que les "bavures" de policiers municipaux armés sont extrêmement rares.

..... Monsieur DEFERRE avait au moins du respect pour notre profession.

..... Il est clair, pour votre part, que vous semblez avoir plus de compassion pour les délinquants que pour leurs victimes, surtout policières.

..... Les propos que vous avez tenus sont outrageants pour notre profession qui a toujours servi la République dans l' Honneur et le respect du droit.

..... Je vous rappelle par ailleurs que nous sommes issus des premières années de la Révolution et que nous n'avons pas de leçons à recevoir.
..... Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Monsieur CHEVÈNEMENT, a maintenu la possibilité d'armement pour la Police Municipale, c'est un homme de dialogue qui a le sens de l'État et qui est conscient que notre vie peut être en jeu lors de certaines missions.

..... Et dans une ville comme Marseille, la voie publique est dangereuse.

..... Si un malheur arrive, nous espérons que vous pourrez regarder en face la famille du Policier Municipal tué au service de la Nation.

..... Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de ma respectueuse considération.

Copie :
Police Municipale
54, La Canebière
13001 Marseille

06/05/1999
Délégué région P.A.C.A. S.I.P.M.
Chargé des relations avec la presse





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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:42

Tron.jpg

 

Publié le 29 mai 2011 par chouan

 

 

 

DU LOURD, DU TRES LOURD ?

Nous apprenons la démission de Georges Tron du gouvernement. Le Secrétaire d’Etat avait expliqué qu’il ne donnerait pas lui-même sa démission. Celle-ci a donc été exigée par l’Elysée qui a probablement mesuré l’extrême gravité de l’affaire dans laquelle il est empêtrée.

Nous savons que ces dernières années n’ont pas été marquées par une tendance à la démission des ministres au moindre faux pas. Bien au contraire, les exemples sont nombreux où plusieurs d’entre-eux auraient pu ou auraient dû démissionner sans qu’il n’en soit jamais ainsi.  La démission de Georges Tron peut donc être évaluée à l’aune de cette évolution de l’histoire politique récente où, pour “virer” un ministre, il fallait du lourd, voire du très lourd… Pour l’Elysée, l’affaire Georges Tron semble répondre à cette condition.

TERREUR SUR LA VILLE ?

Si l’on accepte l’idée que la sauvegarde des intérêts du gouvernement aient pu exiger la démission de Georges Tron, on comprendra difficilement que ceux de la ville de Draveil puissent ne pas être considérés à leur juste importance. Au delà de l’image déplorable pour notre commune engendrée par les affaires à répétition de Georges Tron (affaire de son logement “social” parisien de 118 m2, affaire récente de l’emploi de sa belle soeur et aujourd’hui l’ affaire de moeurs dans laquelle il est impliqué), il est une question très sérieuse qui se pose désormais à la justice  : celle du maintien de Georges Tron à la tête de son administration ?

Comment peut-on accepter l’idée qu’un maire, accusé de faits délictueux voire criminels par deux de ses employées, survenus dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, puisse continuer d’exercer son autorité auprès de dizaines de fonctionnaires alors que ceux-ci vont être amenés à témoigner dans le cadre de l’enquête qui ne va pas manquer d’être diligentée dans les prochains jours ?

Il est inutile d’être grand expert en droit pénal pour comprendre que le maintien de Georges Tron à la tête de la ville ne permettra pas à la vérité, toute la vérité et rien que la vérité de sortir de cette enquête. Le simple bon sens nous commande d’exiger la séparation de Georges Tron de ses employés. M. Tron n’est plus en capacité d’exercer sereinement et équitablement son autorité.

Il convient de ne pas laisser la terreur sur la ville s’installer.

L’APPEL DE DRAVEIL-VILLAGES

Sur le plan administratif et judiciaire :

Nous demandons au Préfet de l’Essonne de prendre toutes les mesures qui s’imposent afin que la pression statutaire qu’exerce Georges Tron sur ses employés, les élus du conseil municipal et même l’ensemble des administrés puisse retomber durant l’enquête et permettre ainsi à la vérité d’éclater.

Nous demandons au Préfet de bien vouloir nommer provisoirement un administrateur et de placer ainsi la ville sous sa tutelle le temps nécessaire.  (La lettre  envoyée à Monsieur le Préfet de l’Essonnne)

Sur un plan politique :

Draveil-Villages entend réparer les préjudices subies par notre commune et compte lui redonner  toute sa fierté et son honneur en exigeant du Maire qu’il démissionne au plus vite de son mandat. Nous souhaitons que soit dissout son conseil municipal et qu’une nouvelle élection puisse être organisée dans les plus brefs délais afin de permettre aux citoyens de se choisir un nouveau représentant au dessus de tout soupçon. Sans remettre en cause la présomption d’innocence due à chaque accusé, nous estimons que le sombre chapitre “Georges Tron” de l’histoire de Draveil n’a que trop duré et qu’il doit être aujourd’hui raisonnablement clôturé.

Richard Privat en décolleur d’affiches associatives

Publié le 1 juin 2011 par chouan

 

 

Richard Privat se croit maire adjoint…il n’est que décolleur d’affiches associatives

Le ridicule ne tue pas. Heureusement pour Richard Privat, l’homme à tout faire de Georges Tron que tous les Draveillois voient, le couteau à la main, à toutes heures du jour et de la nuit, en train de décoller les affiches associatives.

On le voit ici, sur la photo en pleine action : il vient couteau à la main de censurer sur l’affiche associative le nom de Tron avant d’attaquer la troisième affiche.

L’essentiel de l’activité de ce personnage, indemnisé par le contribuable draveillois, est de tenter d’empêcher la mobilisation de habitants contre le PLU de Georges Tron. On savait qu’il, était parfaitement incompétent à la sécurité, on sait aujourd’hui qu’il est nuisible à la liberté d’expression.

Une attitude d’autant plus puérile que les jours du système Tron sont désormais comptés et que même ses derniers défenseurs commencent sérieusement à avoir le bourdon.


http://www.draveil-villages.fr/?p=2323

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 11:58
Valls favorable à une police municipale armée

 

Par Europe1.fr avec AFP

 

Publié le 30 mai 2011 à 20h54 Mis à jour le 30 mai 2011 à 20h54

 

Le député-maire d'Evry Manuel Valls s'est dit lundi favorable à une police municipale armée ce qui est le cas dans sa ville d'Essonne, a-t-il déclaré à la presse lors de la visite d'un commissariat de police dans un quartier populaire de Marseille. "A Evry, nous avons une police municipale armée qui travaille 24H/24 et ça se passe bien parce qu'il y a une répartition des tâches entre la police nationale qui assure les tâches régaliennes et la police municipale qui est dans le rapport de proximité avec les habitants", a-t-il dit.

"Marseille vit une situation tout à fait exceptionnelle, manque d'effectifs de police, une police municipale qui n'est pas à la hauteur des enjeux, pas de vision, pas de politique globale...", a-t-il énoncé. "Sacré bilan quand même pour un président de la République qui, après avoir été ministre de l'Intérieur, devait résoudre le problème de sécurité. Marseille, je crois, est l'illustration pleine et entière de cet extraordinaire échec", a-t-il jugé.

Interrogé sur sa participation à la primaire socialiste, Manuel Valls a répondu: "Je ne suis pas venu pour parler de ça mais ce que je sais c'est que les socialistes gagneront la prochaine élection présidentielle si sur les questions d'école, de précarité, d'emploi et de sécurité, ils ont des réponses non pas globales seulement mais concrètes et pragmatiques". "Sur la sécurité, je pense être capable d'apporter ces réponses pragmatiques comme je pense être capable de les apporter sur d'autres sujets, ça me donne des ambitions", a-t-il dit.

 

http://www.europe1.fr/Politique/Valls-favorable-a-une-police-municipale-armee-565709/Securité valls

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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Politique