Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 16:45

 

Georges TRON est une vieille connaissance des syndicats de policiers.

 

 En 1996 le journal « LIBERATION »  révélait que sa collaboratrice avait incité des casseurs à commettre des faits délictueux dans la commune voisine de Ris-Orangis détenue par le PS . TRON avait bien entendu rejeté la faute sur sa collaboratrice , la conversation téléphonique avait été enregistrée…Sans suite .

 

Cliquez ici pour voir la vidéo :

 

http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB96024264/ris-orangis-tron.fr.html

 

 

En 1999 le même Georges TRON  maire de Draveil rencontrait des difficultés avec un  syndicat de police municipale . En effet la pseudo police municipale de Draveil avait été constituée en dehors de tout cadre légal par des employés communaux qui n’étaient pas policiers, recrutés sans concours et formation, mais qui portaient l’uniforme et des armes de 6 ème catégorie . TRON a supprimé la Police Municipale pour créer une police Canada Dry baptisée « Draveil Sécurité » alors que la loi est claire :  Les agents de police municipale quel que soit leur grade ne peuvent être que des fonctionnaires territoriaux. La loi prohibe ainsi clairement le recrutement d’agents “supplétifs“ exerçant des missions de police municipale en dehors dudit cadre d’emploi. » A croire que ces précisions ont été rédigées juste pour Tron…

 

le 21 janvier 2009  Georges TRON a cosigné une proposition de loi .Ce texte visait à instituer « la liberté de recrutement par les collectivités territoriales ». Le texte, que ses signataires espéraient voir entrer en vigueur au 1er janvier 2010, prévoyait que « les personnels des administrations des régions, des départements, des communes, et de leurs établissements publics mentionnés à l’article 2 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires » seraient dorénavant « recrutés par contrat, à l’exception de ceux exerçant une mission de service public, qui restent soumis aux dispositions actuellement en vigueur »

A  de rares exceptions près on n’embaucherait plus que des contractuels, et plus aucun fonctionnaire…Pour obtenir une « une souplesse de gestion des compétences de leurs personnels au plus près des besoins réels » .

 

Clairement une casse du service public au service exclusif de l’élu local .

 

Selon le journal « Le Parisien » Trois élus MoDem, PS et UMP accusent le maire UMP de Draveil , Georges TRON, d’avoir obtenu la mutation de la commissaire de Draveil .Ce que l’intéressé nie farouchement. Serge Poinsot, le maire UMP de Vigneux-sur-Seine, a lui aussi pris sa plume pour défendre la fonctionnaire, qui a autorité sur sa commune. Dans une lettre adressée au préfet, cet élu — par ailleurs en froid avec Georges Tron — dénonce la « brutalité » du départ de cette « fonctionnaire exemplaire et appréciée de tous », mutation qu’il qualifie de « limogeage déguisé ». Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du Snop (Syndicat national des officiers de police), lâche que « l’affaire de Draveil est connue de tous » et assure que « Georges Tron est intervenu pour que la commissaire parte ». Tout le commissariat est monté au créneau. Une pétition signée par près de 80 policiers a été envoyée au directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Les signataires s’étonnent de cette mutation « dont le bien-fondé leur échappe ». « Du jamais vu », analyse un haut fonctionnaire…

 

Aujourd’hui , Georges TRON est arrivé à son rêve : il est sous ministre dans un gouvernement après avoir trahi Dominique de Villepin pour un maroquin, secrétaire d'État auprès du ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, chargé de la Fonction publique. Après avoir dit pis que pendre de Nicolas Sarkozy il est rentré au gouvernement .

C’est donc LUI qui est chargé de la fameuse RGPP qui mobilise contre elle les policiers , les fonctionnaires du Ministère de la Justice , les magistrats, tous les acteurs de la Sécurité Publique .

 

La Ville de DRAVEIL (Essonne), comme vous avez pu le constater , sert de « laboratoire » à Georges TRON . Voulez-vous que la Fonction Publique de demain soit à l’image de ce qu’il se passe à Draveil ? Sommes nous au service du public , de la Justice et du Droit ou bien soumis aux désirs de l’élu local ?

 

Tout l’enjeu est là .

delacroix

Le SIPM-FPIP/EUROCOP appelle les organisations syndicales de la Police Nationale, de la Police Municipale, les gendarmes, les membres de l’Administration Pénitentiaire,les Magistrats, les douaniers… à réfléchir ensemble à une action commune interprofessionnelle qui pourrait consister en une manifestation unitaire dans la bonne ville de Draveil symbole de ce qu’il ne faut pas faire et de ce que nous ne voulons pas devenir : des fonctionnaires jetables .

 

B/N le 09/02/2011

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 14:45

ldj-logo.jpg

DIMANCHE 13 FEVRIER :RASSEMBLEMENT A LA MEMOIRE D’ILAN HALIMI


Manifestation à la ...mémoire d’Ilan le 13 février 2011 devant le magasin de téléphonie du boulevard Voltaire, 229 dans le XIe arrondissement. Manifestation silencieuse avec une bougie de 19h à 20h30

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:13

Publié par
un flic

post non vérifié par la rédaction

Syndicats police municipale : peut-on être syndicaliste et représentant des "patrons" ? Oui la preuve
Police Municipale et CGT : pour qui roule Jean-François DELGADO ?

 

JF-le-bon-syndicaliste.jpgLa CGT Police Municipale, qui en l’absence d’élections professionnelles dédiées à la Police Municipale est considérée, légalement,  comme un syndicat dit « représentatif » …Ce qui démontre bien une nouvelle fois le décalage entre le paysage syndical « légal » et le paysage syndical « réel » .

 

Ainsi nous pouvons trouver sur le site de la CGT le compte rendu de la réunion du  11 octobre 2007 au ministère de l’Intérieur

La délégation de la Cgt, composée de F.Camatte et J.F. Delgado, membres du Collectif fédéral Cgt "Police municipale", constate une fois de plus la dérive constante depuis plusieurs années, d’utiliser les polices municipales vers des missions supplétives et non complémentaires, et le dossier débattu aujourd’hui en est, une fois de plus, un exemple.

La Cgt rappelle que les principales préoccupations des Policiers municipaux à l’heure actuelle ne sont pas l’utilisation d’une nouvelle arme, mais l’aboutissement de leurs revendications concernant le volet social , que ces dernières ne sont toujours pas prises en compte malgré les nombreuses promesses des différents ministres depuis 10 ans

 

Depuis l’assassinat de notre collègue Aurélie FOUQUET , on pourrait penser que la CGT aurait évolué …Que non  ! Il n’y que les imbéciles qui ne changent pas d’avis .

 

Ainsi de la réunion organisée le 27 mai par le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux où tous les syndicats composant l’intermachin censé nous représenter étaient présents.

Trois d’entre eux – SNPM (CFTC), FO et FA-FPT – se sont prononcés en faveur d’un «armement systématique » des agents de police municipale, tandis que les trois autres (Interco-CFDT, UNSA et CGT) s’y sont opposés.

 

Clairement la CGT est pour le statu quo . Elle souhaite que l’armement reste un choix souverain du maire ( !).

 

Alors, somme nous sommes curieux nous nous sommes intéressés à la personnalité de J.F Delgado, connu  sur un forum de policiers municipaux pour pouvoir déblatérer à loisir sous le pseudo Jean-François sans jamais être censuré , tous les posts le mettant en difficulté étant en revanche modérés voire supprimés . Il fait la pluie et le beau temps sur « Police un faux … »

Nous apprenons ainsi que ce cher Jean-François est élu dans la majorité divers gauche à la municipalité de Bordères-sur-l'Echez au poste de conseiller municipal délégué à la sécurité.

Bien entendu la Police Municipale de cette commune n’est pas équipée de moyens de défense de 4 ème catégorie .

Et qu’il exerce à la Police Municipale de Tarbes .

 

Très intéressant . Nous nous rendons donc sur le site de la mairie de Tarbes, histoire de voir l’organigramme de la commune .

Avouez qu’on est coquins …

http://www.tarbes.fr/page/vie,organigramme,des,services/460

Et nous trouvons ceci :

Pole sécurité/Police Municipale

Fabrice ROUDERIES chargé de mission

05 62 93 94 96

securite@mairie-tarbes.fr

Il y a donc un chargé de mission qui manifestement dirige la Police Municipale de Tarbes …

Comme nous sommes décidément curieux de nature nous allons sur le site « copains d’avant »

Et nous trouvons le profil de monsieur le « chargé de mission »

http://copainsdavant.linternaute.com/membre/1070147/4121667743/fabrice_rouderies/

2005 à Aujourd'hui

MAIRIE DE TARBES  
Directeur du pôle sécurité (Autre)
Une opportunité de carrière et de me rapprocher de Bordeaux

 

 

2002 à 2005

MAIRIE DE VILLENEUVE LA GARENNE  
Directeur des aff. de sécurité et de prévention (Autre)
Nommé directeur des affaires de sécurité et de prévention dans les Hauts de seine....j'ai adoré la vie parisienne.

 

Ah tiens tiens …Donc un éminent syndicaliste de la CGT , une « pointure » travaille à la Police Municipale de Tarbes, et trouve normal que la Police soit dirigée par un « chargé de mission » ?

Pourtant, outre les textes déjà clairs, de nombreuses jurisprudences obtenues par l’USPPM et le SDPM (qu’il faut bien citer ) la dernière réponse ministérielle sur le sujet est on ne peut plus claire :

La subordination et la hiérarchie
Vendredi 2 avril 2010
Texte de la question
M. Michel Terrot attire l”attention de Mme la ministre de l”intérieur, de l”outre-mer et des collectivités territoriales sur les différences de traitement de la police municipale selon les communes. L”article 2212-5 du code général des collectivités territoriales indique que les agents de police municipale exécutent leurs missions sous l”autorité du maire, et l”article 5 du titre préliminaire du code de déontologie des agents de police municipale rappelle que “s”agissant de leurs missions de police administrative” ils “sont placés sous l”autorité hiérarchique du maire”. Or bien souvent, ces agents dépendent du directeur général des services, du directeur des services techniques ou d”un autre responsable administratif qui n”ont pas la qualité d”officier de police judiciaire. En conséquence il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour remédier à cette situation.

Texte de la réponse
Les services de police municipale sont d”une importance très variable d”une commune à l”autre et certains peuvent même être composés d”agents mis à disposition par un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre comme une communauté de communes. Dans tous les cas, le code de déontologie des agents de police municipale, dans son article 5, comme le code général des collectivités territoriales (CGCT), dans son article L. 2212-5, placent les agents de police municipale sous l”autorité hiérarchique exclusive du maire pour la mise en oeuvre de leurs compétences relevant de la police municipale. Le code des communes, à son article L. 412-49, rappelle que les agents de police municipale, en tant qu”ils sont des fonctionnaires territoriaux relevant de trois cadres d”emplois distincts, sont en effet systématiquement nommés par le maire. Outre le cadre d”emplois regroupant les effectifs du rang datant de 1994 et refondu en 2006, les policiers municipaux peuvent relever de deux cadres d”emplois comportant l”exercice de fonctions d”encadrement, de coordination et de direction : un cadre des chefs de service de police municipale de catégorie B, datant de 2000, et un cadre de directeur de police municipale de catégorie A, depuis 2006. En fonction de ”importance numérique du service de police municipale, les modalités de l”encadrement intermédiaire peuvent s”articuler différemment sous l”autorité hiérarchique du maire, laquelle prévaut toujours en dernier ressort. Les évolutions statutaires de la filière de la police municipale intervenues ces dernières années, avec le protocole de professionnalisation signé le 25 avril 2006, puis avec les propositions du rapport Ambroggiani, créent les conditions permettant aux polices municipales de bénéficier d”une organisation hiérarchique compatible
avec la reconnaissance du rattachement exclusif au maire, seule autorité délégante, aux termes de l”article L. 2212-5 du CGCT

 

Donc monsieur Jean-François DELGADO pratique le mélange des genres .

Il se présente comme un défenseur des policiers municipaux , membre de la CGT et donc de l’Intermachinsyndical, tout en étant élu à la sécurité dans une commune où la Police Municipale n’est pas armée et travaille dans une police municipale où l’on trouve à la tête un « chargé de mission » .

C’est un peu comme un leader ouvrier qui serait en même temps au MEDEF .

Ou comme un ouvrier CGT qui mangerait à la table du patron capitaliste .

Pour qui parle DELGADO ? La PM ? La CGT ? L’Intermachin ou l’association des maires de France en tant qu’élu ?

A vous de juger .

En attendant à cause de la position de la CGT-et donc de Delgado-  l'intersyndicale ne demande pas l'armement systématique des Policiers Municipaux .

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 16:03

guignol-copie-1Réunies en intersyndicale nationale, le 19 janvier 2011 à Paris, les 6 organisations syndicales représentatives des Policiers Municipaux ont fait le constat suivant :

"Représentatives de quoi" ? Les Policiers Municipaux ont voté pour elles ? Non .

 

force est de constater le peu de retour que nous avons reçu, pour 18 000 Policiers Municipaux. (...), le résultat est décevant.

Constat d'échec de cette intermachinsyndical qui ne représente que lui même !Il n'y a que ses membres pour s'en étonner ! 

 

L'intermachin vous demande de soutenir ces "revendications" :

 

Soutient les revendications de l’intersyndicale « Policiers Municipaux en colère » à savoir :

 

 

J La revalorisation des grilles salariales des agents de catégorie C

J La reconnaissance de la pénibilité et de la dangerosité de notre profession

J

 

L’attribution obligatoire de l’ISF au taux maximum et sa prise en compte dans le calcul de la retraite

------------------------------------------------------

 Soit du plein et entier foutage de gueule ! Depuis le décès de notre collègue Aurélie vous pouviez penser que le "volet social" était indissociable de votre sécurité ? Eh bien l'Intermachin ne réclame pas que vous soyez obligatoirement dotés de moyens de défense et de protection . La "pénibilité" ? Là encore l'Intermachin se fout clairement de votre gueule . Mais alors là à un point qui dépasse l'entendement . Avez-vous vu, lors du débat sur la réforme des retraites ces syndicats soit disant "représentatifs" réclamer une bonification annuelle d'un an tous les 5 ans dite "1/5 ème" pour la PM ?

 

Non bien entendu . Car pour l'Intermachin vous ne devez pas être considérés autrement que les autres fonctionnaites territoriaux .

  

 Autrement dit , grâce à ces syndicats, dont le SNPM-CFTC qui a un double discours selon qu'il parle ou non au nom de l'"intersyndicale" vous partirez en retraite après 60 ans .

 

Contrairement à ce que ces gens là vous affirment il n'est pas question de revenir sur la bonification annuelle pour nos homologues de la Police Nationale, ou pour nos collègues de la pénitentiaire .

 

Mieux, ce que l'Intersyndicale vous cache c'est qu'en janvier 2008, c'est à dire sous le Président SARKOZY, le personnel actif de la fonction publique hospitalière a obtenu une bonification pour le calcul de la retraite d'un an tous les 10 ans (1/10 ème)

  

 Bien entendu , les syndicats infirmiers demandent d'obtenir une bonification d'un an tous les 5 ans comme la Police Nationale et la Pénitentiaire .

 

Tout le monde va travailler 2 ans de plus . Mais les infirmiers, surveillants pénitentiaires et policiers nationaux partiront quand même en retraite bien avant vous !

 

 Boycottez donc ces syndicats véreux ! Ne suivez pas leurs mots d'ordre et n'adhérez pas chez eux ! Ils vous trompent et se moquent de vous !

 

B/N le 01/01/2011

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 15:18

compagnie.jpgla police municipale est en voie de devenir la déchetterie étatisée.

 

 

Pour ceux qui ont la chance de pouvoir utilser passerelles ou emplois réservés car ils sont des fonctionnaires de l'état, la police municipale s'ouvre à eux en grand, mais uniquement à eux.

 

 

POURQUOI devoir préparer un concours durant des mois, avoir une poignée de places pour des milliers de candidats, alors qu'il suffit  tranquillement pour certains d'user de droits légaux en venant de la fonction publique.

 

Si le système de passerelles à sens unique fonctionne difficilement, les emplois réservés (qui sont sortis de leurs rôles initiaux) procurent une liberté incroyable. Soit il faut l'accord de sa hièrarchie pour y prétendre dans le cas d'un militaire, soit un ancien militaire qui a fait au moins 4 ans de service peut y prétendre à la condition de ne pas avoir dépassé les trois ans depuis la cessassion de fonction dans une arme. L'invalidité ou la blessure en service étant réléguées à l'histoire. 

 

Ensuite c'est un jeu d'enfant. Un dossier est à faire au service des anciens combattants de son département. Il faut se faire délivrer un passeport professionnel et postuler en consultant les places dans les centres de gestion. Ni plus ni moins. Avouons que c'est enfantin par rapport aux candidats par concours.

 

A ce petit jeu certains sont très bons et il ne faut pas s'étonner de voir arriver des "caramels" de niveaux nettement inférieurs aux recrutements par concours.

 

Pourquoi ?  les niveaux demandés dans les forces d'état via "les adjoints" ont été durant des années volontairement bas. Il fallait de la main d'oeuvre "kleenex" pas chère et jetable en fin de potentiel, d'où une différence de potentiel avec les "entrants en écoles" de police ou gendarmerie.

 

Maintenant nous voyons arriver en police municipale "les kleenex étatisés" qui pour certains n'ayant pas fait la maille (dans les forces d'état) pour diverses raisons nous arrivent par les emplois réservés.....Mais alors que faire lorsque ces personnels étaient mal notés, incompétents, voire auteurs de faits répréhensibles ou condamnés ? Rien car aprés une mise en sommeil de deux ans pour les condamnés judiciaires, le casier judiciaire et blanchi et il reste encore une année pour se rétablir et envisager de porter une tenue d'APM..................et dire que nous APM, sommes condamnés à perdre notre emploi à vie pour des broutilles, quelle belle justice sociale, mais ou est léégalité dans tout çà ?  Une fois de plus, notre profession est malmenée pour ne pas dire bafouée.

 

 

Marcel BIANCHI SIPM/FPIP Eurocop

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 14:49

4613319-Medaille-police-nationale-440x320

 

Le refus par le Sénat de créer la médaille de la police municipale est une véritable
honte. Pourquoi ?

Retour sur l'histoire de cette médaille que nos élus ne semblent pas connaître (tout comme
notre corps qui est à l'origine de la police nationale).


Créée par le décret du 3 avril 1903, sur la demande de monsieur Émile COMBES, ministre de
l’Intérieur, elle fut dénommée Médaille d’honneur de la Police Municipale. Le décret du
17 novembre 1936  lui donnera le nom de Médaille d’honneur de la Police française.
Le décret du 4 février 1905 a permis son attribution, sur proposition du gouverneur
général de l’Algérie, aux agents de la police municipale en poste en Algérie comptant au
moins 20 ans de services irréprochables.

Sa remise a été étendue en 1972, aux personnels administratifs titulaires des cadres de
la Police nationale. Donc de 1972 à 1996 les personnels de la police nationale avaient
notre médaille créée pour la police municipale. Cela nos trés chers Sénateurs
ne l'ignorent pas, ou alors ils ne connaissent pas l'histoire de la Police Française qui
pour mémoire a été "nationalisée" par la loi du 23 avril 1941 de l'Amiral Darlan sous le régime de Vichy .
L'origine de la médaille de la police municipale remonte bien au 03 avril 1903...

Le décret n° 96-342 du 22 avril 1996 lui donnera son nom actuel de Médaille d’honneur de
la Police nationale.
A l’origine, plusieurs villes versaient aux titulaires une gratification annuelle ( prise
sur le budget communal ) et sujette à la retenue pour la retraite. Au début du siècle par
exemple, les médaillés en poste à la ville de Paris, percevaient, depuis 1906, une prime
de 50 francs, qui était doublée et acquise en augmentation de la retraite de l’agent
après 25 ans de service. Aujourd'hui, la Médaille d'honneur de la Police nationale
comporte l'attribution d'une allocation d'un montant de 22 euros ( depuis le décret du 21
décembre 1999 ) à ses bénéficiaires, fonctionnaires actifs et les personnels
administratifs, techniques et scientifiques de la Police nationale, à l'exclusion des
fonctionnaires du corps de conception et de direction de la police. Il est possible
d’attribuer cette décoration à titre posthume ou exceptionnel dans le cas d’un décès ou
d’une blessure d’un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions ( opération de police ). L’ancienneté n’est alors pas prise en compte et le ruban de la médaille s’orne alors d’une étoile d’argent.


Les personnels de la police municipale ont été exclus de cette médaille alors qu'elle en
est a été créée pour eux à l'origine !


Par la volonté du Sénat et de son faux nez l’AMF (association loi 1901) les policiers
municipaux n’auront pas droit à la reconnaissance symbolique d’une médaille d'honneur .

Les policiers municipaux qui souhaiteraient avoir un peu plus de considération qu’un
balayeur sont priés de se faire abattre en service ou d'avoir la timbale ou l'assiette
offerte aux hôtes d'un parrainage entre communes.

Une fois de plus, nous constatons le mépris des élus à l'égard des personnels de la
police municipale et la connivence entre le Sénat et l'AMF, qui pour mémoire ont en
commun souvent les mêmes personnes par le biais des cumuls de mandats.

Détestable vous en conviendriez...




Marcel BIANCHI

Conseiller technique national au SIPM-FPIP Eurocop

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 17:12

drapeau-france-republique-bananiere

 

RIPOUXBLIQUE BANANIERE FRANCAISE

 

« Féodalité-Clientélisme-Electoralisme »

 

 

Vu le non avis de la commission consultative des Polices Municipales qui ne fait plus parler d’elle, vu l’injonction de l’Association des Maires de France , association loi 1901 qui fait la pluie et le beau temps, vu l’avis des syndicats de police municipale non élus par les policiers municipaux, après avis favorable de la Gazette des Communes, plus connue sous le nom de « PRAVDA » , groupe de presse privé qui vit d’argent public local, le présent code de conduite s’applique aux policiers municipaux français, malgré l’opinion de Monsieur le Président de la  République  :

 

Art 1) Le maire a toujours raison

 

Art 2) Si le maire a tort se rapporter à l’article 1

 

Art 3) Il n’y a de Dieu que le Maire et le DGS (et ses sbires)  est son prophète

 

Art 4) Il n’y a de Dieu que le DGS (et ses sbires) et le Maire est son prophète

 

Art 5 ) Les articles 3 et 4 peuvent s’appliquer en même temps selon les cycles lunaires

 

Art 6 ) Le DGS a tout pouvoir sur la Police Municipale . Le policier municipal qui voudrait opposer des textes légaux en subira les conséquences

 

Art 7) Le Policier Municipal sera loyal envers le maire. Il ne verbalisera pas ses amis, les commerçants, les membres d’associations. Les commerçants amis du maire ne sont pas tenus de respecter les règles d’hygiène . Si le Préfet décide malgré tout une fermeture administrative le policier municipal devra se débrouiller pour  muter

 

Art 8 ) Le Procureur de la République pourra sanctionner le Policier Municipal en lui supprimant son agrément . En revanche si le Policier Municipal n’a fait  que son travail et a contrevenu à l’article 7 le Procureur de la République ne pourra pas vraiment l’aider

 

Art 9 ) Le Préfet pourra sanctionner le Policier Municipal en lui supprimant son agrément . Si le Policier Municipal n’a rien fait de mal le Préfet évitera de trop ennuyer le Maire sous peine de devoir déménager sous peu .

 

Art 10 ) Le Policier Municipal devra exécuter sans murmure toute mission qui ne rentre pas dans son cadre d’emploi et que le maire, le DGS et ses sbires trouveront utiles de lui donner . Si l’ordre n’est pas « manifestement illégal et de nature à causer un trouble grave à un intérêt public » et que le Policier Municipal ne veut pas obéir il sera révoqué . Il devra donc servir de facteur, nourrir les canards de la mare , apporter le café aux secrétaires et servir l’apéritif lors des commémorations si le Maire en a décidé ainsi (liste non exhaustive )

 

Art 11) L’ASSEDIC est le seul avantage social du Policier Municipal . Le Maire doit lui payer ses indemnités de chômage . Mais comme il ne veut pas le savoir le Policier Municipal devra engager une procédure sans avoir d’argent pour la payer . Les « restos du cœur » pourront utilement nourrir le policier , mais seulement durant les mois d’ouverture .

 

Art 12 ) Le Policier Municipal est représenté par des syndicats dits représentatifs  pour lesquels il n’a pas voté

 

Art 13 ) Devant les CAP le sort du policier municipal est décidé par des gens qui ne font pas partie de son cadre d’emploi . Au cas où l’avis de la CAP lui serait malgré tout favorable, celui-ci n’est que « consultatif » .Se rapporter aux articles 1 et 2 .

 

Art 14 ) Le Maire a toute latitude pour dépenser de l’argent public en procédures pour écraser le Policier Municipal . Celui-ci qui aurait la témérité de faire valoir ses droits devra payer à ses frais  son avocat pour le tribunal administratif , en appel , et devant le Conseil d’Etat . Si malgré tout le Policier Municipal obtient satisfaction le contribuable paiera les indemnités .

 

Art 15) Le Maire est Officier de Police Judiciaire, représentant de l’Etat sur la Commune et a en charge la Sécurité Publique . Mais il n’est astreint à aucune formation, aucun code de déontologie et n’a de compte à rendre à personne (notamment le Préfet ou le Procureur)  en vertu du principe sacré de libre administration des collectivités locales .

 

Art 16 ) Le Policier Municipal est au service de la réélection du maire pas de l’intérêt général.

Le Maire sera attentif à tous les bruits et autres rumeurs afin de veiller à être réélu dans un fauteuil .

 

Art 17 ) Dans le cadre de l’article 16 le maire pourra se servir du policier municipal comme bouc émissaire et pourra appliquer dans toute leur rigueur les articles 1 et 2

 

Art 18 ) Le maire recrute le policier municipal non en vertu de sa seule valeur professionnelle , mais en raison de critères totalement subjectifs . Il pourra ainsi éviter de recruter des jeunes femmes qui ont la mauvaise habitude de vouloir des enfants, des fonctionnaires originaires des territoires d’Outre Mer qui bénéficient de congés bonifiés, ainsi que des fonctionnaires perturbateurs ayant l’audace de vouloir faire appliquer les lois de la République et les règlements de leur cadre d’emploi. Pour se faire il pourra compter sur la « réputation » des fonctionnaires. Il ne s’agit pas là de discrimination mais de « libre administration » .

 

Art 19 ) Si le Maire ne respecte pas la loi il reste maire . Si le policier municipal fait de même il est viré . Le Policier municipal doit obéir à l’autorité territoriale qui ne respecte pas la loi , et doit obéir en même temps à la loi . A lui de se trouver la solution de ce problème.

 

Art 20 ) Le policier municipal qui a un physique déplaisant, qui est trop âgé ou qui  a eu le malheur de réussir des concours et examens professionnels l’ayant fait accéder à des grades élevés perd le bénéfice de la mobilité . Sa mutation relève de la pure hypothèse. Pour préserver sa santé , le policier municipal a tout intérêt à ne pas prendre de grade et à rester jeune et beau .  

 

Art 21 ) Les moyens de défense de protection et d’intervention dont dispose le policier municipal sont à la seule discrétion du maire qui, malgré qu’il n’ait aucune compétence technique, peut lui accorder ou lui retirer même son gilet pare-balles . Voir articles 1 et 2 du présent code

 

Art 22 ) Si un Policier Municipal fait remarquer au DGS que celui-ci n’a aucune compétence en matière de police il lui sera appliqué les articles 1, 2, 3, 4, 13 et 14 .

 

Art 23) les fonctionnaires et militaires peuvent être détachés en Police Municipale. Le Policier Municipal qui voudrait être détaché dans une autre administration de sécurité publique se verra opposer un refus poli.

 

Art 24 ) Les formations initiales et continues que suit le policier municipal ne sont reconnues par personne en dehors du CNFPT . Le Policier Municipal qui serait lassé des 23 articles précédents et qui souhaiterait changer d’orientation professionnelle ne pourra pas faire valoir une validation d’acquis d’expérience (VAE) et ne peut même pas prétendre travailler dans la sécurité privée. Sa qualification d’agent de police judiciaire adjoint ne lui permet pas de prétendre à une équivalence du certificat qualification professionnelle (CQP), alors qu’elle est reconnue pour les Adjoints de Sécurité et Gendarmes Adjoints volontaires. 

 

Art 25 ) Les maires soutiennent le CNFPT et le CNFPT les soutient . Cet organisme a ainsi une forte valeur pour les maires , malgré son coût inversement proportionnel à la qualité de ses formations .

 

Art 26) Par la volonté du Sénat et de son faux nez l’AMF (association loi 1901) les policiers municipaux n’auront pas droit à la reconnaissance symbolique d’une médaille . La médaille d’honneur de la Police Française, créée à l’origine pour les policiers municipaux , a été transformée en « médaille de la police nationale » . Les policiers municipaux qui souhaiteraient avoir un peu plus de considération qu’un balayeur municipal sont priés de se faire abattre en service .

 

Art  27) Le policier municipal est un policier à part  entière quand il a des devoirs et un  simple fonctionnaire territorial quand il réclame quelque chose

 

Art 28) Le Policier Municipal est parfaitement apte à travailler sur la voie publique après 60 ans . Les organisations syndicales pour lesquelles il n’a pas voté (article 12) ne réclament d’ailleurs pas la bonification du 1/5 ème . Le Policier Municipal sexagénaire pourra utilement contrôler ses anciens collègues de la Police Nationale depuis longtemps en retraite  lors de leurs parties de pêche et constater que même en retraite ceux-ci gagnent plus que lui en activité.

 

Art 29 ) Il est inutile de passer le concours de directeur de police municipale de catégorie A . Il n’y a pas de postes disponibles et rien n’oblige le maire à en recruter

 

Art 30 ) L’ASV¨P est l’avenir de la Police Municipale . Les diverses milices constituées en toute illégalité en dehors du cadre d’emploi de la police municipale ne seront pas interdites par le  contrôle de légalité . L’ASVP a l’avantage sur le policier municipal de n’être pas formé, recruté sans concours, et donc d’avoir un niveau de connaissance juridique qui ne place pas le maire en situation d’infériorité, tout en laissant croire à l’électeur de base que « le maire agit contre l’insécurité » . Malgré les textes certains maires pourront les déguiser en policiers municipaux et les laisser conduire les véhicules de police municipale .

 

Art 31) Les Polices Municipales ou milices d’ASVP et autres soit disant « policiers ruraux » pourront utilement être dirigées par un contractuel en dehors de tout cadre légal qui aura accès aux documents à caractère judiciaire.

 

Art 32) la Police Municipale pratique le développement durable . Elle est la poubelle de la fonction publique et accueille en son sein par détachement tout policier national, gendarme, militaire ou fonctionnaire lambda qui souhaite y rentrer par détachement .

 

Art 33) Conformément à l’article 32 l’obtention du concours de policier municipal  n’est pas une garantie d’emploi : la mode est au « détachement » .

 

Art 34) Le policier municipal qui se suicide a des « problèmes personnels » .Il ne se suicide pas à cause de ses conditions de  travail

 

Art 35) La Police Municipale est la « Police de l’Avenir » et le restera .

L’avis de l’AMF compte plus que celui du Président de la République Française qui estime que « la police nationale, la gendarmerie, la police municipale sont les trois piliers qui protègent les fondements de notre République.La sécurité des biens et des personnes est bien sûr l'affaire de l'Etat, mais elle incombe aussi aux maires, qui sont détenteurs du pouvoir de police dans leur commune. La police municipale constitue, au plus près du terrain, le premier rempart de notre sécurité et de nos libertés. » Cette opinion n’est pas partagée par le lobby de l’AMF et n’a donc de valeur que relative .

 

Art 36) Le présent code de déontologie sera diffusé auprès de tous les policiers municipaux  .

 

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 15:45

Le récent rapport de l’IGA, les prises de positions de l’Association des Maires de France , les problèmes quotidiens rencontrés par les Policiers Municipaux en France nous obligent à penser que les élus locaux sont tout simplement réticents à remplir leurs DEVOIRS en matière de sécurité publique .

 

La Sécurité Publique, c’est vrai, est un domaine régalien de l’Etat.

 

Les Maires, on l’oublie trop souvent sont les représentants de l’Etat sur la commune et ont en charge la Sécurité Publique sur son territoire.

 

Les maires ne sont pas des électrons libres au nom de la sacro sainte « libre administration des collectivités locales » . Ainsi un maire ne peut pas marier un couple homosexuel , pour  ne citer qu’un exemple .

 

Il est subordonné au Procureur de la République , dans le cadre de ses pouvoirs de Police Judiciaire, et au Préfet dans le cadre de son pouvoir réglementaire .

 

De même on a IMPOSE aux maires la tenue , les sérigraphies de véhicules, la formation, la carte professionnelle des Policiers Municipaux .

 

Les Maires qui remplissent parfaitement leurs DEVOIRS de maire sont l’arbre qui cache la forêt . Nous sommes désolés pour eux , mais ils ne peuvent s’en prendre qu’à leurs collègues qui font n’importe quoi , qui ne remplissent pas leurs DEVOIRS .

 

De nombreux policiers souffrent de sanctions injustifiées, sont malades , certains ayant été jusqu’au suicide . D’autres vivent en dessous du seuil de pauvreté après avoir eu le malheur de déplaire à leur « autorité territoriale » qui , tel un seigneur du Moyen Age, a tous pouvoirs sur ses fonctionnaires . On nous objectera la possibilité de saisir la justice administrative . Encore faut-il en avoir les moyens financiers  et la force de se battre, tandis que le Maire emploie l’argent du contribuable.

 

Dans ce cadre, et devant la véritable hostilité de l’AMF envers la police municipale , le SIPM-FPIP/EUROCOP ajoute dans ses revendications des points qui permettront aux fonctionnaires de Police Municipale de travailler sereinement, non au service électoral d’un élu, mais bien dans l’intérêt général .

 

-1) Le Maire conserve le pouvoir de nomination et de suspension des policiers municipaux . MAIS le droit de révocation est confié au Préfet après avis d’une commission composée en partie de représentants élus par les policiers municipaux

 

-2) Ceci doit être mis en perspective avec le fait que les Policiers municipaux ne sont plus commandés directement par le maire mais par un Officier de Police Judiciaire recruté, nommé, muté par décret du Ministre de l’Intérieur.

 

La Police Territoriale ainsi créé, qui appartient statutairement à la IVème fonction publique de la Sécurité ( et non plus à la Fonction Publique territoriale ) devient de fait une fonction décentralisée intégrée à la structure étatique.

 

Ce qui est une fois de plus LOGIQUE puisque le maire est le REPRESENTANT de l’ÉTAT . delacroix

 

Nous savons parfaitement que ces propositions vont encore faire bondir .

 

Nous aurons droit aux qualificatifs de « rêveurs » , et on VOUS dira que c’est IMPOSSIBLE .

 

Et pourtant nous ne faisons que nous inspirer de l’article 50 de la loi du 5 mai 1855, l’article 23 de la loi du 24 juillet 1867 ,l’article 3 de la loi du 20 janvier 1874, l’article 103 de la loi de 1884.

 

Ainsi la III ème République avait CLAIREMENT fixé règles, obligations et encadrement des Polices Municipales. Le Maire, premier magistrat de la commune, représentant l’Etat et Officier de Police Judiciaire ne peut continuer à se considérer comme un électron libre de la République qui est une et indivisible et non constituée de fiefs locaux quasi indépendants.

 

De même le refus de nombre de maires de créer des Polices Intercommunales doit être dénoncé .

 

Les dépenses liées à la Sécurité Publique doivent devenir obligatoires . Non  seulement c’était le cas sous la III ème République , mais en Belgique : Le bourgmestre (maire) de Tournai expliquait ainsi en novembre 2001 au congrès de l’association des maires de France que le territoire Belge avait été divisé en 196 zones de police qui sont mono-communales ou pluri-communales . Les territoires de certaines communes ont ainsi été regroupés afin que l’effectif policier atteigne un nombre suffisant.

 

Avant la départementalisation des sapeurs-pompiers les Maires avaient bien l’obligation d’entretenir des services d’incendie et de secours ! On oublie un peu vite qu’il y a à peine quelques décennies les pompiers étaient des agents communaux !  

 

Au Canada , plus particulièrement au Québec L'article 64 de la loi de police prévoit que les municipalités dont la population est supérieure ou égale à 5.000 habitants doivent obligatoirement assujettir leur territoire à un corps de police municipale, sauf dispense du gouvernement ; les autres peuvent s'adresser, par le biais de la municipalité régionale du comté (MRC), à la Sûreté du Québec, qui assurera les fonctions policières à leur place, moyennant rémunération. La tarification du service rendu est calculée à partir de deux critères : la richesse foncière et la population de la municipalité.

Actuellement, les municipalités versent 70 millions de dollars à la Sûreté du Québec. Le coût des services qu'elle rend est estimé à 200 millions de dollars. La Sûreté du Québec ne facture pas les services spécialisés (comme, par exemple, les recherches par hélicoptère) qu'elle assure pour le compte de municipalités, qu'elles soient ou non dotées de leur propre service de police. Le gouvernement procède actuellement à un réajustement afin de porter la part des municipalités à la moitié du coût supporté par la Sûreté.

En effet, les municipalités disposant de leur propre corps de police en assument entièrement le coût. C'est pourquoi, dans un souci d'équité, il a paru nécessaire de relever la part versée par les municipalités à la Sûreté du Québec. A titre comparatif, on peut noter que lorsque la Gendarmerie royale du Canada intervient pour une commune, elle lui facture entre 70 et 90 % du coût engagé.

La MRC est chargée de négocier les ententes avec la Sûreté du Québec pour le compte des municipalités qui la composent. Les municipalités désirant des services supplémentaires doivent en assumer le coût.

La réforme s'accompagne d'un accroissement des pouvoirs accordés aux élus municipaux dans la définition des orientations et des priorités d'action du corps policier de la Sûreté du Québec sur le territoire de leurs municipalités par le biais des Comités de sécurité publique (un par MRC). Ceux-ci sont composés de quatre représentants municipaux et de deux membres de la Sûreté du Québec. Une fois les ententes signées, ils exercent un contrôle sur la qualité des services policiers sur le territoire.


L'article 67 de la loi prévoit que " tout corps de police municipale et chacun de ses membres sont chargés de maintenir la paix, l'ordre et la sécurité publique dans le territoire de la municipalité pour laquelle il est établi, ainsi que dans tout autre territoire sur lequel cette municipalité a compétence, de prévenir le crime ainsi que les infractions à ses règlements et d'en rechercher les auteurs ".

Selon le règlement sur les services policiers de base de 1996, les municipalités doivent assurer, " quel que soit le mode d'assujettissement de son territoire à la compétence d'un corps de police ",
une présence policière continue en vue de maintenir la paix, l'ordre et la sécurité publique, la conduite d'enquêtes criminelles et la mise en oeuvre de programmes de prévention de la criminalité.

Le règlement indique que les municipalités dont la population est supérieure ou égale à 5.000 habitants doivent en plus dispenser les services suivants :

- la patrouille de 24 heures sans interruption ;

- à la suite du constat d'une infraction, assurer la conduite d'enquêtes incluant la cueillette des indices et des éléments de preuve, l'arrestation, le cas échéant, du suspect, le dépôt des actes d'accusation et la délivrance des constats d'infraction ainsi que le suivi devant les tribunaux, sous réserve des cas suivants :

· l'enquête relative à une agression sexuelle ou à un vol qualifié ne constitue un service de base que pour la municipalité locale dont la population est égale ou supérieure à 15.000 habitants ;

· l'enquête relative à un homicide ou à une mort suspecte, à tentative de meurtre, à un abus sexuel sur un mineur survenu en milieu scolaire ou institutionnel, à un enlèvement, à une agression sexuelle grave ou armée, à un incendie criminel ayant provoqué le décès d'une personne ou des lésions corporelles graves, ou à un crime impliquant l'usage d'explosif, ne constitue un service de base que pour la municipalité locale dont la population est égale ou supérieure à 50.000 habitants ;

· l'enquête relative à des crimes graves en série ou en réseau s'étendant en dehors du territoire desservi, à un homicide relié au crime organisé, à une prise d'otages ou de personnes retranchées ou barricadées, à une extorsion ou à une séquestration, l'enquête relative à des phénomènes criminels hors du commun ou qui est en relation avec des événements ayant cours en dehors du territoire desservi ne constitue pas un service de base. "

En matière de police judiciaire, les compétences accordées à une commune s'accroissent avec sa taille. Mais pour les cas les plus importants, comme par exemple les enquêtes relatives à des crimes graves, elles ne sont jamais compétentes.

La Sûreté du Québec garantit, quant à elle, aux municipalités dont elle assure la police, les services suivants :

- patrouiller dans les rues et sur les routes des municipalités desservies ;

- répondre aux appels ;

- veiller à l'application du code criminel et des lois fédérales provinciales sur le territoire des municipalités desservies ;

- réaliser des enquêtes générales et rechercher les auteurs des crimes ;

- veiller à l'application du code de la sécurité routière sur le territoire des municipalités desservies et apporter de l'aide aux victimes d'accidents de la route ;

- réaliser des interventions ciblées de prévention en sécurité routière (opérations radar, vérifications de véhicule) ;

- procéder à des patrouilles de surveillance dans les secteurs commerciaux, dans les parcs industriels et dans les secteurs de villégiature, par exemple ;

- procéder à la vérification des débits de boissons ;

- mettre en oeuvre des programmes de prévention de la criminalité.

Les services spécialisés viennent compléter les services de base. Ils dépassent généralement les besoins et les capacités des municipalités et sont fournis sur l'ensemble du territoire presque exclusivement par la Sûreté du Québec.

 

Nous ne sommes donc pas des rêveurs mais des réalistes. La situation actuelle, particulièrement dans les zones rurales, fait que nos collègues gendarmes ne peuvent assurer une présence suffisante sur le terrain , malgré une très forte charge de travail . De même les délais d’intervention sont beaucoup trop longs pour assurer une sécurité à nos concitoyens . Il n’est pas rare d’attendre les gendarmes pendant 45 minutes alors que ceux-ci font tout leur possible pour arriver au plus tôt ! Cette situation est même dangereuse …Pour les gendarmes !

 

Rappelons que la Gendarmerie a en charge 90% du territoire .

 

Que les Maires assument ENFIN leurs responsabilités . Et que l’exception devienne la règle .  

 

B/N le 18/01/2011

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:48

 

drapeau-france-republique-bananiere

 

Il serait en dessous de la vérité de dire que nous sommes déçus du rapport de l'IGA sur la Police Municipale .

 

 http://www.lignebleue.org/rapport_iga_police_municipale_lignebleue.pdf

 

Pas dans sa qualité : ce rapport est extrèmement bien fait , et est le fruit d'un travail de fond .

 

Mais dans ses conclusions .

 

Si nous pouvons nous réjouir que l'IGA mette le doigt sur des faits précis (absence d'élections dans la Police Municipale, problème des ASVP, intégration des gardes champêtres) et sur le fait  que l'IGA ait consulté l'ensemble des acteurs dont le SIPM-FPIP/EUROCOP ce rapport est très clair :

 

-Pas d'évolution des Polices Municipales comme les Sapeurs-Pompiers l'ont connue

 

-On continuera avec "Les" Polices Municipales et non avec "LA" Police Municipale

 

-Le CNFPT restera le grand manitou en matière de formation

 

-Pas d'armement obligatoire

 

-L'Association des Maires de France est clairement hostile à toute évolution statutaire et veut garder le total contrôle des policiers municipaux , étant même méfiante quant aux polices intercommunales

 

-Pas question de quitter la Fonction Publique Territoriale, nous sommes d'abord des membres de la FPT avant d'être des policiers

 

Bref les causes du malaise énorme de LA Police Municipales si elles sont évoquées...Ne sont pas traîtées .

 

Pas question de réformer véritablement tant les réticences sont nombreuses .

 

Manifestement , et nous le savions déjà, plusieurs syndicats membres de l'Intermachin syndical automatiquement représentatif de  fait et non démocratiquement sont les premiers à freiner des quatre fers .

 

En somme l'avenir de la Police Municipale ... Est sombre .

 

Et nous devons rester les faire valoir des élus locaux .

 

Il est d'ailleurs fait mention de l'Etat et des Maires . Pourtant il nous semble bien que le représentant de l'Etat sur la commune est le Maire ...

 

Mais il semble inconvenant de les obliger à quoi que ce soit .

 

Bref le diagnostic du SIPM-FPIP/EUROCOP est le bon depuis des années .

 

Le SIPM-FPIP/EUROCOP est en effet le SEUL syndicat qui propose de :

 

-Quitter la Fonction Publique Territoriale par la création de la IV ème Fonction Publique de la Sécurité

 

-Placer les Polices Municipales sous l'autorité d'Officiers de police Judiciaires professionnels , eux même sous l'autorité du Parquet .

 

 

Clairement si vous pensez que les élus sont compétents et que vous êtes contents de votre statut de fonctionnaire territorial ne changez rien .

 

Sinon rejoignez nous .

 

Nous sommes les seuls à ne pas nous plaindre  des conséquences en  en chérissant les causes à savoir le statut de la FPT et la soumission au pouvoir politique local .

 

Nous considérons que nous sommes avant tout des POLICIERS et avant tout des APJA .

 

B/N le 14/01/2011

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués
5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 18:37

Flic US hommage Le Préfet Jean Ambroggiani, est décédé cette nuit a annoncé ce vendredi après-midi Pierre-André Peyvel, Préfet du Haut-Rhin. Jean Ambroggiani été directeur de cabinet du Préfet de la région Alsace de 1989 à 1992 et sous-préfet de Mulhouse de 1997 à 2002.

 

Le SIPM-FPIP:EUROCOP tient à présenter ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses amis .

 

B/N le 05/01/2011

Partager cet article
Repost0
Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Communiqués